BIOQuébec en représentations gouvernementales en vue des prochaines élections provinciales


Des discussions ont eu lieu en février avec des élu(e)s du Parti Libéral, de la Coalition Avenir Québec et du Parti Québécois sur notamment trois enjeux cruciaux pour le secteur :

1. Le financement des jeunes biotechs (qui approchent des essais cliniques de phase I ou qui les débutent)

2. Le soutien à la croissance des ORCs

3. Les crédits d'impôt à la RS&DE

Quels ont été les constats soulevés par le réseau ?

  • L’écosystème québécois est confronté à la compétition américaine hautement subventionnée et ce, à toutes les étapes de développement, avec des programmes spécifiques pour les entreprises, sans compter les projets translationnels avec les universités soutenus par les programmes du NIH (l’équivalent du FRQS et des IRSC).

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  • « Bridging the gap » : l’écosystème des capitaux privés américains investit plus tôt, conjointement avec les programmes gouvernementaux, permettant de couvrir la vallée de la mort et de multiplier le démarrage et la croissance des jeunes biotechs et ORCs.
     
  • Les représentants d’entreprise constatent chez les agents de Revenu Québec une incompréhension du contexte d’affaires et des activités liées aux sciences de la vie, ce qui a une incidence sur la façon dont ils appliquent les politiques internes liées à l’application des critères d’admissibilité.

 

Des solutions qui donnent une perspective positive à l'avenir !

Le but de ces rencontres était avant tout de proposer des solutions orientées vers l'avenir afin de propulser le secteur vers l'avant. Voici ce qui a été proposé :

  • Améliorer le continuum du financement des biotechs :
         - Fonds d’appariement (ex : Ontario Emerging Technologies Fund)
         - Appel public à l’épargne
         - Émission de Bonds du trésors dédiés
         - Actions accréditives (flow-through shares)

  • Inclure les organismes de recherche contractuelle (ORC) québécoises dans Québec Innove

  • Créer des programmes de soutien directement aux entreprises (ex : PARI au Canada ou SBIR aux USA)

  • Bonifier et multiplier les modèles comme AmorChem

  • Maintenir les crédits d’impôts à la RS&DE afin d'assurer la pérennité de nombreux projets de recherche industrielle issus des institutions des sciences de la vie du Québec, en plus d'uniformiser l’application et de former les agents aux particularités de la RS&DE en sciences de la vie pour faciliter l’accès aux crédits d’impôt.


BIOQuébec poursuit ses actions de représentation. Pour en savoir plus sur les biotechs et les ORC du Québec, consultez les études de BIOQuébec :