Cinq tendances de l’économie mondiale et leurs implications pour les décideurs économiques


Le Rapport sur la compétitivité mondiale 2019 s’appuie sur 40 années d’expérience en matière de comparaison des facteurs de compétitivité à long terme en intégrant les connaissances les plus récentes sur les facteurs futurs de productivité.

L’indice de compétitivité mondial 4.0 est organisé en 12 piliers : les institutions, l’infrastructure, l’adoption des technologies de l’information et de la communication (TIC), la stabilité macroéconomique, la santé de la population, les compétences, le marché de produits, le marché du travail, le système financier, la taille du marché, le dynamisme des entreprises et la capacité d’innovation. L’indice a un système de notation allant de 0 à 100 (note parfaite).

Singapour demeure la nation la plus compétitive. Parmi les grandes économies, les États-Unis occupent le premier rang et sont un moteur d’innovation. Parmi les pays du BRICS, la Chine occupe la première place. Le Canada occupe la 14e position de l’indice, un recul par rapport à l’année 2018 (12e position).

Le Forum économique mondial analyse les cinq principales tendances de l’économie mondiale que révèle l’indice de même que les implications pour les décideurs :

  • Au cours des dix dernières années, les dirigeants mondiaux ont pris des mesures rapides pour atténuer le pire de la crise financière de 2008, mais cela n’a pas suffi pour stimuler la croissance de la productivité. Entre les années 2008 et 2017, les banques centrales des États-Unis, du Royaume-Uni, de l’Union européenne et du Japon ont injecté plus de 10 000 milliards de dollars américains dans l’économie mondiale.

  • Alors que la politique monétaire s’essouffle, les décideurs doivent revoir et élargir leur panoplie d’outils pour inclure une gamme d’outils de politique budgétaire, de réformes et d’incitations publiques.

  • L’adoption des TIC et la promotion de l’intégration des technologies sont importantes, mais les décideurs doivent parallèlement investir dans le développement des compétences s’ils souhaitent offrir à tous des possibilités à l’ère de la quatrième révolution industrielle.

  • La compétitivité reste essentielle pour améliorer le niveau de vie, mais les décideurs doivent examiner ensemble la vitesse, l’orientation et la qualité de la croissance à l’aube de l’année 2020.

  • Une économie peut être en croissance, inclusive et durable sur le plan environnemental, mais un leadership plus visionnaire est nécessaire pour placer toutes les économies dans une trajectoire gagnante d’un point de vue économique, social et environnemental.