La recherche scientifique sur le coronavirus ne fait que débuter...


Comprendre le virus et créer des traitements et des vaccins pour le vaincre nécessite le travail de dizaines d'équipes de chercheurs.

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Le nouveau coronavirus et la maladie qu’il cause, la COVID-19, étaient inconnus des scientifiques il y a quelques mois seulement. À ce jour, des études surtout préliminaires ont été publiées. Que valent-elles et, surtout, peut-on accélérer le rythme de la recherche pour mettre au point plus rapidement un traitement ou un vaccin?

Partout sur la planète, des milliers de chercheurs étudient ce nouvel ennemi commun et partagent leurs résultats.

Certains chercheurs rendent publics des travaux qui n’ont pas encore été publiés dans les grandes revues scientifiques et qui n’ont donc pas été analysés par des comités d’experts composés de pairs, comme c’est habituellement le cas.

Par exemple, les taux de contagion et de létalité du coronavirus ont été estimés en quelques semaines à partir de données épidémiologiques préliminaires recueillies depuis le début de la crise.

Ces informations préliminaires ont un rôle à jouer dans un contexte de pandémie, mais il faut bien comprendre qu'elles sont appelées à changer au fur et à mesure que les données sont compilées.

Par exemple, la létalité de la COVID-19 était estimée à 2,3 % au début de la pandémie, et elle est maintenant établie à environ 3,3 %. Et elle pourrait encore changer.

Ce n’est pas l’idéal de publier des études préliminaires. On peut comprendre qu’il y a énormément de pression, mais ça peut parfois causer plus de tort que de bien, affirme Rémi Quirion, le scientifique en chef du Québec.